Aérospatiale & Mécanique est à la fois un département d'enseignement et une unité de recherche au sein de la Faculté des Sciences Appliquées de l'Université de Liège.

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Le département A&M est particulièrement impliqué dans les activités d'enseignement de la Faculté des Sciences Appliquées, au niveau du bachelier, du master et du doctorat, afin de former les ingénieurs de demain. La relation étroite entre enseignement et recherche permet d'intégrer rapidement les nouveaux développements technologiques et progrès scientifiques au sein des différents programmes d'enseignement. 

 

L'unité de recherche A&M aspire à développer des technologies et solutions techniques avancées en se basant sur les disciplines scientifiques fondamentales de la dynamique, de la mécanique des milieux continus, de la science des matériaux, de la thermodynamique et des mathématiques appliquées, avec une attention particulière aux applications dans les domaines de l'aérospatiale, des matériaux et procédés, de la conversion d'énergie, des systèmes mécaniques, de la biomécanique et des méthodes numériques.

 

am logoSe fondant sur l'héritage de l'ancien LTAS (Laboratoire de Techniques AéroSpatiales), A&M a atteint une renommée internationale dans le développement de simulations numériques avancées; la modélisation numérique est au coeur de nombreuses recherches. Néanmoins, son approche méthodologique s'ancre profondément dans la confrontation des méthodes numériques et expérimentales pour l'étude des procédés et phénomènes physiques. A cette fin, l'unité de recherche peut s'appuyer sur une infrastructure expérimentale, des équipements à la pointe et une longue expertise. 

 

A&M est engagé dans de nombreuses collaborations scientifiques multilatérales avec d'autres partenaires académiques, centres de recherche et entreprises privées, tant au niveau régional et qu'international, afin de contribuer à l'avancement du savoir et de supporter les programmes d'enseignement supérieur. A&M a ainsi un grand réseau de partenaires industriels privilégiés. 

 

Le personnel A&M emploie environ 120 personnes, comprenant 24 académiques (20 à temps complet), 4 chercheurs permanents, plus de 80 chercheurs (incluant les doctorants), et 15 personnes au niveau administratif et technique. L'unité de recherche est composée de 20 groupes de recherche. 

 

 

Historique

Le département et l'unité de recherche en Aérospatiale & Mécanique héritent d'une longue tradition de recherche au plus haut niveau de professeurs et chercheurs talentueux qui ont été actifs au sein de l'Institut de Mécanique de l'Université de Liège.

 

fraeijs de veubekeLa recherche en mécanique et simulations numériques en aérospatiale remonte au LTASLaboratoire de Techniques Aéronautiques et Spatiales, fondé en 1961 par le Professeur Fraeijs de Veubeke en tant qu'unité distincte de l'Institut de Mécanique. Prof. de Veubeke fut un pionnier de la méthode des éléments finis. La recherche sur la méthode des éléments finis au LTAS a démarré en 1965. Le laboratoire investit une grande partie de ses efforts de recherche au développement de méthodes numériques et de logiciels pour les applications en aérospatiale et, plus généralement, en mécanique appliquée. Ceci conduisit en 1970 au développement d'un outil éléments-finis intégré appelé SAMCEF (un acronyme pour "Système d'Analyse des Milieux Continus par Eléments Finis") qui a évolué continuellement au fil des années. Plus tard, le LTAS développa une deuxième  génération d'outils éléments-finis, OOFELIE, s'appuyant sur sa recherche en simulations multiphysiques et les nouvelles architectures basées sur la programmation orientée objet. 

 

Poussé par de nombreuses collaborations avec l'industrie aérospatiale Européenne, le LTAS étendit son expertise, en même temps que les capacités des codes de calcul SAMCEF et OOFELIE, à un grand nombre de domaines, tels que l'analyse statique et dynamique non-linéaire, l'optimisation des structures, l'interaction fluide-structure, les MEMs, ... Avec la création de Samtech S.A. en 1985 et d'Open Engineering S.A. en 2001, le LTAS s'est désengagé des contraintes générées par l'utilisation industrielle de SAMCEF et d'OOFELIE. 

 

La recherche en mécanique et simulations numériques demeure encore un domaine de recherche A&M très actif. Cette recherche est organisée autour de plusieurs groupes de recherche qui partagent le même objectif de développer les méthodes de simulation numérique et les logiciels de calcul dans les domaines de la mécanique appliquée et de l'aérospatiale. 

 

 

A côté de la mécanique numérique, la recherche expérimentale en mécanique, énergie et systèmes de propulsion trouve son origine dans plusieurs laboratoires qui ont développé des infrastructures expérimentales de pointe dans différents domaine de l'ingénierie. Une soufflerie aérodynamique était déjà présente au sein de l'Institut de Mécanique depuis les années 1930. Elle fut ensuite remplacée par une soufflerie subsonique moderne au début des années 2000, lorsque le département déménagea du campus du Val Benoît vers le nouveau campus du Sart-Tilman. Le Laboratoire des Matériaux Métalliques fut maintenu comme une unité de recherche séparée lorsque l'université s'engagea dans la création du CRMCentre de Recherche Métallurgique, afin de promouvoir les activités liées au transfert de technologie vers l'industrie. Finalement, le Laboratoire de Thermodynamique Appliquée, qui possède l'une des plus grandes infrastructures expérimentales d'A&M, fut activement développé par le Professeur Jean Lebrun dans les années 1990 au sein de l'Institut de Mécanique pour supporter une nouvelle direction de recherche vers les machines thermiques et la physique des bâtiments. Le laboratoire de thermodynamique accueille actuellement plusieurs groupes de recherche actifs dans les domaines de la conversion d'énergie, des systèmes thermiques, de la combustion et des moteurs à combustion interne, de la propulsion aérospatiale, et des groupes motopropulseurs des véhicules hybrides et électriques. 

 

A&M est actif en recherche fondamentale et industrielle, tant au niveau expérimental que numérique, à travers de nombreux projets financés au niveau Européen ou régional, souvent en collaboration étroite avec des partenaires industriels tels que développeurs de logiciel ou utilisateurs industriels. 

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